11/12/2011

Retour en Suisse

Depuis fin novembre me voici de retour en Suisse. Quel bonheur de revoir famille et ami-es!



Quant à la suite, la grande leçon que le chemin m'a apprise est le "pas à pas" qui nous mène au but, et un pas à la fois. J'ai compris que j'avais à le transposer dans ma vie personnelle et par rapport à mon projet. Et comme Léonard disait, je suis encore en pèlerinage et ai bien des choses à laisser encore ... quoiqu'il me semblait en avoir laissé déjà pas mal! Alors pour le pas suivant, je vais faire une retraite d'un mois au Sonnenhof, une communauté de soeurs protestantes, pour digérer tout ça, continuer de m'ancrer dans la Confiance et bien sûr un temps d'écoute de Dieu quant à la suite. Ce sera du 20 février au 20 mars. J'y serai en tant que volontaire, c'est-à-dire que je travaille pour la communauté en échange de la pension. De plus, j'ai un entretien par semaine avec une soeur.

J'ai choisi une communauté en suisse allemande, à Gelterkinden près de Bâle, car j'ai vu sur le chemin qu'il y a beaucoup de pèlerins allemands et autrichiens qui ne savent pas un mot de français, et que mon allemand a besoin d'être perfectionné.

Ensuite je ferai quelques mois comme hospitalière dans différents gîtes, dont bien sûr celui d'Estaing, pour parfaire ma formation à l'accueil de pèlerins. Ou alors, je peux m'engager pour la durée d'une année à l'Hospitalité St-Jacques comme hospitalière dans un objectif de discernement. Donc soit papillonner d'un gîte à l'autre, soit m'ancrer à Estaing, voilà un sujet à discerner aussi lors de ma retraite au Sonnenhof.



Dans ce "pas à pas", il ne m'est pas possible de savoir déjà où je vais atterir ensuite, où je vais imaginer un nouveau gîte. Peut-être à Lausanne? Pas impossible! Mais il est trop tôt pour le dire. Si sur le chemin je savais où était mon but, Santiago au bout de l'Espagne, ce n'est qu'en faisant un pas après l'autre, et jamais deux à la fois, que j'y suis arrivée. Là aussi j'y vais un pas après l'autre, en croyant que Dieu sait le but, et qu'Il va bien m'y conduire. En ce temps de l'Avent, c'est un peu comme les rois mages qui se sont mis en route guidés seulement par une étoile...

Ce qui signifie pour le blog que j'y mets un point final, même si l'histoire est à suivre!
Merci d'avoir suivi avec intérêt mes pérégrinations!



Estaing

Comme prévu, mon retour de Santiago (= St-Jacques de Compostelle) s'est fait via l'Hospitalité St-Jacques, à Estaing. Je m'y suis arrêtée un bon mois, ce qui fut parfait pour faire la transition avant mon retour en Suisse. Léonard et Elisabeth, le couple responsable, m'y ont accueillie chaleureusement et avec une grande ouverture.


Jacky, Jean, Léonard, Janine, Georges, Emmanuel et Elisabeth



la chapelle de l'Hospitalité

Beaucoup de gîtes, comme celui d'Estaing, fonctionnent avec des hospitaliers, c'est-à-dire des personnes bénévoles qui accueillent les pèlerins, leur fait à manger et s'occupent du ménage, souvent en team de deux personnes. Pendant mon séjour, j'ai donc pris le rôle d'hospitalière, et ai eu l'occasion d'en côtoyer d'autres. Ce fut un temps hautement formateur pour moi. Bien qu'en novembre il y a beaucoup moins de pèlerins qu'en plein été, chaque accueil avait sa particularité, sa couleur et son intérêt. Comme chaque matin après le départ des pèlerins nous avions une rencontre communautaire, responsables et hospitaliers, pour se partager les tâches de la journée, pour échanger sur l'accueil, et pour partager l'évangile du jour, j'en profitais pour poser mes questions.
Par ex, un pèlerin à qui je montre la boîte qui sert de crousille pour y déposer ce que le pèlerin estime devoir mettre pour sa demi-pension, me dit qu'il n'a plus un sou car il a tout mis ce qui lui restait dans le gîte précédent! Puisque l'Hospitalité St-Jacques fonctionne comme "donativo" = participation libre, je ne peux rien dire de plus. Alors le lendemain, à la réunion communautaire, je profite d'en discuter et dire que ce n'est pas facile d'écouter le pèlerin sans avoir en arrière-fond son argument qui me semble bidon par rapport à tout ce qu'il nous dit avoir fait et vouloir faire encore. "Qu'il ne me dise pas qu'il n'a plus un sou, ce n'est pas possible!" pensais-je constamment. Léonard me dit alors: "C'est vrai que ce genre de situation peut polluer l'accueil, mais mieux vaut se faire rouler une fois qu'abandoner l'esprit du "donativo" que nous voulons vivre ici". Comme cela fait 19 ans que cette Hospitalité fonctionne ainsi, je ne peux que m'incliner devant cette réponse!

Le témoignage de vie de Léonard et Elisabeth, qui avaient 6 enfants lorsqu'ils ont ouvert ce gîte (actuellement il n'y en a plus que deux qui sont à leur charge), m'impressionne et en impressionne d'autres aussi. "Dieu pourvoit " est leur chemin de foi et de confiance quotienne. Quelle leçon de vie et de foi pour moi!

Estaing et ses alentours:


























accueil de mon 1er âne pèlerin!


17/10/2011

Voyage ou pèlerinage? Vacances ou retraite?

Voilà une question que je me suis posée assez rapidement. Tout était si facile, tout allait si bien (même mon claquage de muscle ne fut qu'un incident), et j'aime marcher.
Question que j'ai posée à deux personnes, qui m'ont répondu exactement ce que je pensais: l'un n'empêche pas l'autre! Comme j'ai continué à y penser, voici quelques-unes de mes réflexions, tout à fait personnelles.

Je pense que la première différence est la motivation du départ, de la mise en route. On ne part pas en vacances comme on part en pèlerinage.

Côté météo, en vacances je n'aurais jamais marché 20 ou 30 km sous une pluie battante ou fine, ni sous les canicules. En pèlerinage je ne me pose pas la question: j'enfile les souliers et j'y vais, quelque soit le temps et la température extérieure.


En pèlerinage, je pense que j'ai été (ou au moins essayé d'être) d'autant plus ouverte à tout ce que je pouvais vivre au niveau spirituel et personnel. J'ai parlé des exercices de St-Ignace, qu'évoquaient le livre d'un jésuite parti lui-même en pèlerinage. Mais je n'ai rien fait de systématique, comme on le ferait lors d'une retraite ignacienne. J'ai pris toutes les "leçons" que je pouvais recevoir à n'importe quel moment de n'importe quel jour, que ce soit de St-Ignace, de Ninou, de Serge et de tant d'autres, et du chemin lui-même! Je continue de croire que ce chemin est une excellente école de vie.
J'ai apprécié et profité de ce qui nous était possible de vivre: messe, office, bénédiction des pèlerins. Parfois rejointe par une parole, d'autres fois à n'y rien comprendre, je crois que, consciemment et inconsciemment je me suis nourrie de tout ça. Ce qui m'a manqué parfois était un partage plus en profondeur de la Parole.

J'ai eu l'impression d'avoir souvent la chance de tomber sur la bonne personne au bon moment. Et ça, bien des pèlerins le confirment!


Avec la dimension de la durée de mon pèlerinage, certains principes tombent. Par ex:
en principe je n'aime pas le miel...
en principe je commence ma journée avec un bon petit café...
en principe.....etc..... et on se rend compte que c'est possible autrement!!

Le pèlerinage sur le chemin de St-Jacques est un endroit privilégié pour rencontrer les autres. En montagne, on se croise ou on se dépasse et on se salue. Sur ce chemin, on s'aborde, on fait un bout de chemin ensemble, voire plusieurs jours de compagnonage, on se retrouve le soir. Des rencontres riches, belles, surprenantes, enrichissantes. On y rencontre toutes sortes de gens, de milieux sociaux très différents, de toutes nationalités et de tous âges. Un microcosmos en mouvement.


Il y a aussi quelque chose d'indéfinissable qui nous pousse en avant et vers le même but. J'ai eu parfois envie de m'arrêter un jour quelque part et finalement un élan intérieur me remet en route (à part à St-Jean-Pied-de-Port). D'autres pèlerins font le même constat. C'est quelque chose qui me fascine et que je ne peux vraiment expliquer.

Il y a évidemment tout l'aspect culturel que l'on découvre et qui fait aussi partie du pèlerinage. Quelqu'un a dit: "Bien sûr la foi s'exprime, en chemin, dans les oeuvres culturelles qu'on y trouve. Elles sont complémentaires. Mais nous parlons de la culture du Chemin de Santiago, qui est expression de la foi."

Delphine ajoute:
la vie au quotidien rythmée (par ex. on ne se lève pas à 5h30 en vacances...), même presque rituelle.
Le pèlerinage c'est une communauté, on ne tisse pas les liens la même chose, le contact est naturel.
Une occasion de profiter du moment présent.

Comme on le dit et l'entend souvent sur le chemin: chacun fait son propre chemin. La "fameuse" Thérèse de Miraboux disait: "je n'ai jamais été à Santiago mais moi je fais mon chemin en accueillant les pèlerins!". Et... chacun fait ses propres vacances! C'est certain que des aspects de l'un et de l'autre peuvent se mélanger. Et que d'autres pèlerins diront d'autres choses sur leur pèlerinage, par ex. sur l'aspect d'être sur les pas de St-Jacques. Dans quelque temps j'aurai sans aucun doute moi aussi encore d'autres choses à dire.
Et puis certainement sommes-nous tous d'accord que: toute notre vie est pèlerinage!

Mon pèlerinage à moi, plein de bonheur:

             Marcher comme j'aime
             Enraciner ma foi
             Rencontrer des gens
             Contempler des merveilles
             Intercéder pour le Monde

!MERCI!


Fisterra

La fin de la Terre, a-t-on dit à une certaine époque. C'est en tous cas l'extrémité occidentale de l'Europe. Partie vendredi matin à pied, avec une légère gastro (Michelle en avait une carabinée) qui m'a enlevé toute énergie et enthousiasme à marcher, j'ai traîné les pieds, me suis endormie sur un banc, puis sur une chaise de bistrot. J'ai alors décidé de prendre le bus une partie du chemin pour aller à Fisterra. J'y ai retrouvé avec bonheur Delphine, restée quelques jours dans ce coin magnifique et agréable. Quel plaisir de se retrouver et de partager notre vécu de ces derniers temps.


le port de Fisterra
La borne du km 0,0, y a plus qu'à s'asseoir!
Au bout du Cap Finistère, avec Delphine

 

et quelques cabrioles sur la plage...
... Delphine a la pêche!

Je suis revenue à Santiago ce matin et demain je prends le bus pour Toulouse, pour ensuite aller à Estaing. Comme prévu avant mon départ, je vais rester 2 à 3 semaines dans le gîte l'Hospitalité St-Jacques où le couple Léonard et Elisabeth ont eu un cheminement un peu semblable au mien. Ainsi je prendrai un temps de réflexion et de prière avec eux, et bien sûr leur donner un coup de main.

Et après?... Question que tout le monde se pose... et moi aussi!! En effet, je n'ai pas encore de réponse quant à mon avenir. Plus j'avançais sur le chemin, plus je me disais que ce ne serait pas en Espagne que je trouverai une réponse. Plusieurs personnes en cours de route me le confirmaient. C'est donc à mon retour en Suisse que je prospecterai les possibilités. Une de mes prières journalière était que chaque pas m'ancre plus dans la confiance en Dieu; à plus de 30'000 par jour, je sens qu'il y a effectivement quelque chose qui s'est ancré au fond de moi. Bien que pas très confortable tous les jours, j'ai confiance que Dieu ouvrira une porte au moment voulu!

Lorsque quelque chose se profilera à l'horizon, j'en ferai une nouvelle rubrique sur le blog, mais ce n'est pas pour demain! Merci de patienter... comme moi!

13/10/2011

¡SANTIAGO!

A 9h mercredi 12 octobre je suis sous l'écriteau de SANTIAGO! Que d'émotions... et je n'ai pas fini d'en vivre!


A 10h, avec Michelle, nous étions déjà dans la cathédrale, pour la messe de 12h, messe spécialement dédiée aux pèlerins. Une cathédrale pleine dans tous les coins et recoins, pleine de pèlerins, de touristes et de tout le monde!


Nous avons eu la chance de voir le botafumeiro, le gros encensoir se balancer. Impressionnant et même émouvant! J'y suis retournée aujourd'hui, car ces temps l'encesoir se balance tous les jours.





Sur la place, les pèlerins se retrouvent, comme dans les rues d'ailleurs. Quel plaisir! On se fait la bise, on se serre dans les bras, on pleure un coup, bref, que d'émotions partagées!





on fête ça ensemble le soir!



Santiago est une ville très agréable pour s'y promener. Beaucoup de rues piétonnières, plein de monde à toute heure, de magnifiques monuments historiques, et la place du marché où se côtoyent tous les marchands de toutes sortes.




j'ai eu la chance d'en goûter!


Demain je pars à pied au cap Finistère. Trois jours de marche seront à peine suffisant pour encaisser le fait que j'ai atteint le but. Ou en tous cas un des buts...!

10/10/2011

¡Buen Camino!

Que je rende justice aux Espagnols, avant d'arriver à Santiago. En effet, si les 2,3 premiers jours nous avons eu l'impression d'être malvenus dans ce pays (et parfois, vu le comportement de certains pèlerins on peut les comprendre!) nous sommes en fait plutôt bien considérés en tant que pèlerins sur le chemin de St-Jacques de Compostelle. On nous le dit souvent en nous souhaitant "buen camino", qui veut dire "bon chemin", que ce soit par des jeunes ou des vieux, en ville ou en campagne. Finalement, entre nous pèlerins, on se dit bonjour en se disant aussi "buen camino"!

Pour nous indiquer le bon chemin, les flèches jaunes sont de mises à travers toute l'Espagne. Serge de Cahors nous a expliqué qu'il y a une fois (mais je ne sais pas quand), un curé habitant une colline proche de Santiago, en voyant tous ces pèlerins défiler, s'est dit qu'il serait bon de leur indiquer le meilleur endroit par où passer. Il a alors demandé dans son village qui aurait assez de peinture. Un gars travaillant à la voirie lui a proposé de la peinture jaune (moins utilisée que la blanche) et le curé s'est mis à l'ouvrage. Les autres provinces ont trouvé l'idée très bonne et s'y sont mises aussi. C'est ainsi que la Navarre, le Rioja, la Castille y Leon et la Galice sont traversées par ces flèches jaunes. Peinturées partout et n'importe où:





Il y a plein d'autres indicateurs et écritaux de toutes sortes:













ça clignote même la nuit!




















Et même quand il n'y a pas de bifurcation, on vous annonce de manière très visible qu'il faut aller tout droit, histoire de ne pas oublier que le chemin de Compostelle fait partie du patrimoine culturel de l'Unesco!





Ces derniers jours le cheminement est sympathique. Jolis sentiers, joliment vallonné, c'est agréable. Côté météo, il fait grand beau, frais voir froid le matin et chaud la journée, idéal pour les pèlerins. Mais ce qui est exceptionnel pour la Galice à cette époque. D'ailleurs, depuis le début de cette année, il a plu ce qu'il tombe en principe durant le mois de mars! En Castille on nous a dit que cela faisait 4 mois qu'il n'y avait pas eu une goutte de pluie. Ce qui signifie que la terre a soif, et les vaches mangent les réserves de foin prévues pour l'hiver! Malgré tout, l'eau coule sans restriction à tous les robinets, ce que nous apprécions au moment de la douche!


Ce soir je suis à Arzua, avec Michelle,... avant-dernière étape! Demain encore 30 km jusqu'à Lavacolla, pour qu'il n'en reste plus que 10,5 km mercredi, car la messe à Santiago est à 12h. Comme le 12 octobre est un jour férié en Espagne, il devrait y avoir encore plus de monde. Cela signifie surtout que nous aurons certainement le plaisir de voir le gros encensoir se balancer dans la cathédrale. Alors ça vaut la peine d'arriver tôt dans la matinée.

Et puis, je me laisserai le temps d'arriver à Santiago, avant de reprendre le blog. Mon intention est d'aller encore à pied jusqu'au Cap Finistère. Quelqu'un m'a conseillée que, après ce pèlerinage, il est bon de marcher encore 3 jours en ayant son but derrière soi. Ça donne le temps d'accuser le coup, de gérer ses émotions... et de s'habituer à l'idée du retour!! Et de permettre que le billet de bus soit meilleur marché!

07/10/2011

O Cebreiro: entrée en Galice

Le hameau de O Cebreiro se trouve à la frontière entre la Castille et la Galice, à 1300m d'altitude.


Dernière montée sérieuse avant la descente sur... Santiago! La montée est superbe: des sentiers comme je les aime, le son des cloches des vaches, du relief de tous les côtés, et une température idéale.



















Les maisons typiques de cette région sont ovales, avec un toit de chaume, et s'appellent pallozas. Dans ce hameau de Cebreiro elles sont refaites nickel, quelque peu artificiel!





La descente se fait également par de jolis sentiers ou chemins. Tous les 500m. une borne nous indique à combien de km se trouve Santiago. Impossible de ne pas commencer le compte à rebours!

Michelle et une des nombreuses bornes

Ces jours je chemine avec Michelle, ayant laissé les 3 autres amis français derrière nous. En général nous marchons la plus grande partie de l'étape chacune de son côté, parce que nous aimons et que nous n'avons pas le même rythme. Nous nous retrouvons à une pause ou l'autre (j'en fais plusieurs -sans blague!-, alors que pas elle) et nous cherchons l'auberge ensemble. Ainsi nous ne sommes pas seules pour la soirée.

Hier nous étions à Tricastela et aujourd'hui à Sarria. Sarria est à 111km de Santiago. Ce qui fait que pas mal d'Espagnols commencent le chemin ici car il suffit de faire 100km à pied pour recevoir sa "compostella", en quelque sorte un diplôme confirmant le fait d'avoir fait le pèlerinage. En Espagne, la compostella est bien vue sur un cv! Il devrait donc y avoir encore plus de monde sur le chemin et dans les gîtes, depuis ici. Il y en a pourtant déjà pas mal ces jours. Ce matin, j'avais un peu de peine à m'isoler, je me suis alors laissée emporter par la vague de pèlerins de toutes sortes, me demandant bien ce qui motivait les uns les autres à aller tous dans la même direction.

Question que j'ai posée au hasard des rencontres. Voici quelques réponses:
  • je marche pour ceux que je connais et qui ne peuvent marcher
  • j'ai fait un chemin spirituel ce printemps et je cherche
  • par défi personnel
  • j'ai été mise à la porte de mon entreprise qui fermait et je réfléchis à monter ma propre entreprise familiale
  • j'accueille des pèlerins depuis 7 ans et j'ai eu envie de faire moi aussi le pèlerinage
  • j'accompagne des amis
  • je viens d'entrer à la retraite et j'ai besoin de marquer le virage
  • une Québecoise: notre pays n'a que 400 ans d'histoire et je suis passionnné par toute la culture que je rencontre sur le chemin
  • etccccc............
Quelques portraits de pèlerins, qui n'ont rien à voir avec les réponses ci-dessus:















Lolo le Rouquin rentre à pied

De bonne heure le matin au son de la musique à bouche, sympa!

















une pèlerine se fait masser pieds et jambes
par une machine fabuleuse!





















au col San Roque,
un pèlerin lutte contre le vent!

En principe, plus que...... 5 jours pour arriver à Santiago! Alors à bientôt depuis là-bas!

émoticônes:
Dans le guide, c'est noté:
"Souvent, à partir de Cebreiro, de nombreux pèlerins partis de loin ralentissent leur rythme... raccourcissent leurs étapes... comme s'ils craignent d'arriver au but!"
Je fais partie de ce lot de pèlerins... !!!